paris, brûle t’il?

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un soir à la maison de mes parents, au Luxembourg, devant la télé. ARTE passe “Paris, brûle-t-il?” En voyant les images, y inclus des images originaux de la liberation de Paris, je me rends compte que je n’ai pas l’habitude de regarder des films sur la deuxième guerre mondiale. ce soir mon regard reste fixé à l’écran.

cette histoire que Hitler aurait téléphoné au général von Choltitz au Faubourg Saint-Honoré en lui hurlant “Paris, brûle-t-il?” Ce général qui aimait Paris et avait du mal à obéir l’orde de détruire la ville.

détruire autant de l’infrastructure – les ponts, les monuments, les hopitaux – que possible avant que les forces de l’occupation doivent se retirer. le mot que les forces de l’occupation utilisent pour la résistance: les terroristes.

un petit espoir qu’on pourrait trouver un moyen de parler des guerres d’aujourd’hui, nous qui faisons parti des générations différentes avec leurs guerres différentes. un espoir qui se noie vite, un sentiment et des images de guerre m’accompagnent au lit.